DOSSIER DE PRÉ-RENTRÉE SUR L’IMAGE

Réflexions sur l'image

Proust analyse le pouvoir des images dans La recherche du temps perdu, notamment à travers la passion
de Swann pour Odette. Swann ne désire pas tout d’abord Odette. Leur première rencontre à l’opéra est
placée sous le signe de la déception. Elle lui déplait à la fois physiquement et intellectuellement. Pourtant,
en dépit de tous ses défauts, son désir pour Odette ira jusqu’à la folie….
Un jour, Swann rend visite à Odette, il lui apporte une reproduction du portrait de Zéphora, la fille de
Jethro telle qu’elle est représentée dans la Chapelle Sixtine. Immédiatement, le visage réel d’Odette
disparait au profit de l’image sainte. C’est l’art qui vient au secours de Swann : « Elle frappa Swann par sa
ressemblance avec Zéphora ». Le corps artistique prend la place du corps réel, le visage jaunâtre de la
cocotte devient oeuvre d’art ! Pour Swann, c’est l’art qui justifie la vie. La cocotte se métamorphose en
oeuvre florentine, son corps devient un véritable objet d’adoration.
Or, il y a un contraste saisissant entre Odette et son image. Odette représente la femme facile et Zephora
la jeune fille pure en attente de protection.
Avec l’imaginaire, Swan ne reconstruit pas seulement le visage d’Odette mais aussi son esprit, sa
personnalité. Swann est un être pour lequel l’art et la vie ne font qu’un !
« Et sans doute, en se rappelant ainsi leurs entretiens, en pensant ainsi à elle quand il était seul, il faisait
seulement jouer son image entre beaucoup d’autres images de femmes dans des rêveries romanesques;
mais si, grâce à une circonstance quelconque (…) l’image d’Odette de Crécy venait à absorber toutes ces
rêveries, si celles-ci n’étaient plus séparables de son souvenir, alors l’imperfection de son corps ne garderait
plus aucune importance, ni qu’il eût été, plus ou moins qu’un autre corps, selon le goût de Swann, puisque,
devenu le corps de celle qu’il aimait, il serait désormais le seul qui fût capable de lui causer des joies et
des tourments. »
Le cas de Swann nous conduit à nous interroger sur le pouvoir ensorcelant des images. Swann use de
l’imaginaire pour accéder à un monde qui sera le sien, qui lui ressemblera.

Mais, de quoi parle-t-on lorsque l’on parle d’image ?
L’image est un terme qui dérive du latin imāgo et qui désigne la figure, la représentation, la ressemblance
l’apparence de quelque chose. Une image est la représentation visuelle d’un objet. L’image est la forme
sensible d’un objet, la représentation, la chose présente à la conscience.
On comprend que l’image serait déjà un objet second par rapport à un autre qu’elle représenterait selon
certaines lois particulières.
Une des plus anciennes définitions de l’image nous est donnée par Platon: dans La République « J’appelle
images d’abord les ombres ensuite les reflets qu’on voit dans les eaux, ou à la surface des corps opaques,
polis et brillants et toutes les représentations de ce genre. »

Dans le monde romain, l’imago désignait un portrait de l’ancêtre en cire, placé dans l’atrium et porté aux
funérailles. Rappelons que le mot image est l’anagramme du mot magie et donc le statut de l’image aurait
quelque chose de commun avec la magie. Il y aurait une duplicité de l’image. Ce qui caractérise l’image
est la ressemblance puisque l’image est à la fois le même et l’autre, la ressemblance et la dissemblance, la
duplication et l’écart.
L’image apparait comme le lieu de l’illusion. Le pouvoir de l’image tient au fait qu’on ne doute pas de ce
qu’on voit, cela, pour ainsi dire, crève les yeux.

Quel est le rôle de l’image ?
L’image est un support pour l’imagination, elle a tout d’abord une fonction informative, elle facilite la
compréhension. On pourrait dire même que l’image est une sorte de médiateur entre l’esprit et le réel.
Elle apporte des informations visuelles sur le monde qu’elle permet de connaître y compris même dans
ses aspects non visuels. On peut prendre l’exemple de la carte routière ou même la carte postale.
L’image est utilisée à la fois par les journalistes ou encore par les sciences( imagerie médicale). L’image
accompagne la pensée, elle est une sorte de tremplin pour l’imagination. Ainsi l’image ne se contente pas
d’évoquer elle remplace et comble un manque. Elle signale une absence.

Delacroix dans Langage et la pensée « L’image (…) est un signe, un symbole parce qu’elle ce qu’elle n’est
pas prise pour ce qu’elle parait mais pour ce qu’elle figure. »
Jacques Aumont dans L’image écrit : « Une image sert de signe lorsqu’elle figure un contenu dont elle ne
reflète pas visuellement les caractère. L’exemple obligé reste celui des panneaux routiers comme la fin de
limitation de vitesse, dont le signifiant visuel n’a qu’un rapport totalement arbitraire avec son signifié. »
L’image permet donc de limiter l’abstraction et de faire passer une idée abstraite.

L’image peut également avoir une fonction de preuve notamment dans un procès.
L’image est destinée à plaire, elle peut nous charmer, nous séduire, elle peut nous provoquer un sentiment
esthétique.
Jacques Aumont dans l’Image « L’image est destinée à plaire à son spectateur, à lui procurer des sensations
spécifiques… quoi qu’il en soit la fonction de l’image est aujourd’hui presque indissociable de la notion
d’art au point que l’on confond souvent les deux et qu’une image soucieuse d’obtenir un effet esthétique
peut aisément se faire passer pour une image artistique. »

Cependant, l’image est dangereuse, parce qu’elle a tendance à prendre la place de la réalité.
Dans l’Alceste d’Euripide, Admète, pour rester fidèle à sa femme qui s’est sacrifiée pour lui, fait réaliser
une statue d’Alceste, qu’il entend n’être qu’une icône : « Je veux que ton image figurée par la main
d’habiles artisans repose étendue sur mon lit » dit-il, conscient du fait qu’en l’enlaçant, ce ne sera pas sa
femme qu’il tiendra dans ses bras. Cependant, avec le temps, sa lucidité se dissipe, et cette image eikon
devient eidolon, idole qui remplace la réalité. De sorte que lorsque Chronos lui ramène Alceste
des enfers, Admète ne la reconnaît pas, l’image ayant finalement eu raison de lui.
L’image est une puissance d’illusions et les images possèdent la puissance de s’incorporer aux choses, de
les façonner, et de se faire passer pour elle. Elle possède une force presque dionysiaque. Le sujet se trouve
dans une passivité radicale face à l’image.
Nietzsche dans La naissance de la tragédie déclare que« La métaphore n’est pas pour le vrai poète une
figure rhétorique, mais bien une image substituée qui plane réellement devant ses yeux à la place d’une
idée ».

On retrouve cette idée dans la mimesis grecque. L’artiste serait celui qui serait capable d’offrir l’image la
plus réelle de la nature si bien que l’on pourrait confondre la nature réelle avec la nature représentée, c’est
à s’y méprendre.
La philosophie platonicienne naît dans un combat contre les illusions du réel, contre l’art sophistique, les
pièges de la rhétorique, des simulacres et de l’envoûtement poétique.
Platon accuse la pensée sophistique d’user de « faux semblants », de simulacres qui la transforment en
sagesse, qui « lui permettent de se situer au centre de tous les savoirs ». Car le mot, comme l’image, est
une « copie », il n’existe pas réellement. La phantasma c’est l’image qui est liée à l’apparaître. La
phantasma est alors ce qui est autre que le réel mais capable de s’y substituer.
On peut dire que l’art (propre au peintre, poète et sophiste selon Platon) est un art de l’illusion et de la
tromperie qui produit une phantasma détachée totalement de la réalité mais qui, se donnant comme
identique à l’apparence de l’objet, peut de ce fait abuser l’esprit. L’image est la copie du visible (eidôlon)
Platon nous rappelle que le mot pharmakon désigne à la fois les couleurs du peintre et les filtres du sorcier.
La magie diabolique des images nous éloigne de la vérité. On peut parler d’ailleurs d’une tentation du
beau.
Les oeuvres belles suscitent l’enthousiasme au sens étymologique du terme, c’est-à-dire la “possession par
le divin, l’extase mystique”. Ainsi, le plaisir esthétique est dangereux car il nous plonge dans un état de
dépossession, il est synonyme d’ivresse.
Dans La République, Platon définit l’art comme une perturbation de l’âme : « c’est pour s’être attaché à
ce fameux état de la nature que la peinture en trompe l’oeil n’est pas loin d’être une sorcellerie ».

L’image peut également figer l’objet. Levinas parle de désincarnation de la réalité par l’image. L’être peut
même périr dans la contemplation de sa propre image comme Narcisse ou Dorian Gray.
Le danger est lié au fait que l’image fige son objet. L’image, est la dépouille de l’objet. On peut donc parler
d’une diachronie interne à l’image. L’image fige l’objet car elle représente un arrêt dans le temps. L’image
emprisonne l’objet dans un destin irrémédiable. En figeant, l’objet elle paralyse l’imagination.
L’imagination devient dépendante de cette image. Le danger est de percevoir le réel à travers l’image.
Levinas (dans La réalité et son ombre) dénonce le pouvoir diabolique de l’image : « un avenir
éternellement suspendu flotte autour de position figée de la statue comme un avenir à jamais à venir(…)
comme si la réalité se retirait de sa propre réalité et la laissait sans pouvoir. » L’expression image vivante
constitue un paradoxe. L’image prive l’objet du devenir dans la pétrification de l’instant de la durée. Au
sujet de l’image , Levinas évoque un en deçà du temps. Il y a quelque chose de très platonitien dans la
critique de Levinas « alors que l’artiste croit dépasser le monde, il ne fait que régresser à un stade
inférieur ». Si l’image est dangereuse c’est parce qu’elle peut être prise pour l’objet : l’Etre est alors vu à
travers son image, et pas seulement à travers, mais comme son image. L’image ne représente pas seulement
pour l’objet, elle vaut pour l’objet ! C’est l’objet lui-même qui devient image.
Pour Levinas « l’image est la dépouille de l’objet, elle a le caractère d’une déficience ontologique. ».
L’image ne parle pas. L’image déserte le réel. Levinas dénonce l’idée selon laquelle l’image serait un
langage comme « une image parlante » pour lui l’image ne délivre aucun message mais paralyse le discours.
« L’image est une immanence muette vouée à une solitude immédiate. » L’image constitue la mort de
l’imagination, parce qu’elle ne vise qu’à solliciter notre admiration silencieuse. Elle impose le silence à
ceux qui la contemplent. Il y a donc une opacité de l’image qui n’est qu’un pur spectacle. L’image est le
lieu de la beauté et du silence et du silence parce que de la beauté.
David Gritz dans son mémoire de maitrise publié par Catherine Chalier et intitulé Levinas et le beau écrit
que l’image « échouerait ainsi face à l’exigence du dire ». « Le mutisme de l’image est indifférence radicale
au langage, une étrangeté foncière à l’ordre du verbe et à son pouvoir signifiant ».

Cependant, Platon, alors qu’il n’a cessé de condamner toute sa vie les images, en même temps n’hésite
pas y avoir recours régulièrement. Pour lui il n’y a pas d’images mais plutôt un bon usage des images.
Platon en effet distingue deux formes d’images, l’eikôn et la phantasma. Le premier est tourné vers le
modèle alors que le second est tourné vers l’apparence, c’est un trompe-l’oeil.
Paradoxalement, le premier peut être utilisé à des fins pédagogiques car il capable de faire apparaître un
sens inaperçu et d’ouvrir à l’âme une voie invisible. Il ne cherche pas à reproduire et tromper. La
phantasma au contraire fait disparaître l’écart et c’est la raison pour laquelle elle est dangereuse, tandis que
l’eikôn maintient l’écart.

L’image a aussi le pouvoir de modifier notre perception du réelle. Elle effet, l’image n’imite pas seulement
le réel, mais le rend visible et le révèle. Ce sont les images qui conditionnent notre rapport au monde. Les
images nous révèlent les choses, nous apprennent à voir.
O. Wilde Le déclin du mensonge, montre que la nature est notre création. Il écrit « qu’est-ce donc que la
nature ? Elle n’est pas la mère qui nous enfanta, elle est notre création ». Et il dit plus loin « les choses
sont parce que nous les voyons, et ce que nous voyons et comment nous le voyons dépend des arts qui
nous ont un jour influencés (…) à présent les gens voient des brouillards, non pas parce qu’il y en a mais
parce que des poètes et des peintres leur ont enseigné la mystérieuse beauté de ces effets ». « Des
brouillards ont pu exister pendant des siècles à Londres mais personne ne les a vus (…) ils n’existèrent
qu’au jour où l’art les inventa ». O. Wilde défend la puissance du mensonge et de l’artificiel. Nous
remarquons la nature que parce que l’art a éduqué notre regard et notre sensibilité. En fait la nature finit
toujours par se plier au regard de l’artiste.
Dire que ce n’est pas l’art qui imite la nature mais la nature qui imite l’art, c’est montrer que c’est l’artiste
qui révèle la nature, en lui donnant consistance et profondeur.
Le climat de Londres a changé à cause de l’Impressionnisme au 19e siècle. Avant ce courant artistique, les
paysages de brumes n’attiraient pas l’attention, ils n’existaient pas pour nous. Il a fallu ces peintres comme
Turner, pour nous faire goûter à l’étrange atmosphère de ces paysages : formes aux contours imprécis,
lumières tamisées donnant au paysage un côté fantastique qui se prête à l’imagination. Les choses
n’existent pour nous que si nous les remarquons, nous les remarquons parce que nous les trouvons belles,
nous les trouvons belles parce que l’oeuvre d’art a éduqué notre regard, a façonné notre sensibilité.
En défendant la puissance du mensonge et de l’artificiel, Wilde met tout le système platonicien sans-dessus
dessous. Ce que l’artiste perçoit dans sa contemplation est plus vrai que ce que la nature commune nous
laisse entrevoir. Et celle-ci finit toujours par se plier au regard de l’artiste, à celui qui découvre
intérieurement les sensations pures, catégories ultimes de la réalité.

Magritte La clé des champs (1939), s’est attaché à déconstruire l’idée que le paysage serait le miroir de la
nature et le but de Magritte serait de semer des inquiétudes fondamentales. La nature pour lui serait un
simulacrum : un simulacre, une illusion, un mensonge. En fait ce n’est pas la représentation qui est un
mensonge mais la nature, la nature serait un effet et non une cause, et il n’y a pas de paysage en dehors
de sa représentation. Le tableau représente une fenêtre encadrée par un rideau qui fait penser à un rideau
de théâtre, fenêtre ouverte sur un paysage naturel. Et la vitre brisée ouverte sur la nature offre une réflexion
sur la finalité de l’art. L’art est comme une fenêtre ouverte sur la nature et donc tout paysage est découpé,
mis en scène. La nature est toujours observée d’un certain point de vue, perçue à travers le prisme de la
vitre brisée. Par conséquent on pourrait dire que sa transposition est lourde de subjectivité.

Ainsi voir le monde C’est toujours le voir à travers des images. L’image apparaît comme une sorte de
médiateur entre le regard et le réel. Notre vision du monde dépend des images que nous avons perçues.
« Ce matin mon jardin ressemble a un Corot. » Ecrit Oscar Wilde.

Ainsi, l’image est un signe complexe qui nécessite d’être décodé. L’image est ambivalente, elle montre ce
qui n’est pas là, représente ce qui absent. L’image est une trace du réel mais elle est toujours bien
différente de la réalité. L’image n’est pas la réalité. Pourtant, l’image n’est ni vraie ni fausse, elle n’est que
ce qu’elle donne à voir. L’image est une création de l’esprit et de la culture. Par nature, l’image est donc
sujette à l’interprétation.
Même si Levinas condamne le silence des images, il remarque qu’on peut déceler dans l’image l’amorce
d’un langage, d’un Dire mais cependant ce dire est en attente de délivrance. En d’autres termes, l’image ne
parle pas, c’est à nous de la faire parler. C’est en ce sens que réside le travail de l’herméneutique. Il insiste
sur la possibilité de délivrer l’image par l’exégèse herméneutique par le langage critique. L’idée serait « de
recouvrir l’éclat de l’image par le langage critique. »
Tout le problème réside donc dans la réception de l’image et non dans l’image elle-même. Et seule
l’herméneutique critique permettrait d’échapper au pouvoir de l’image et à son mutisme effrayant.
Levinas : « C’est donc à partir de son interprétation que l’oeuvre d’art parle aux hommes. » Face à l’image,
le sujet doit retrouver son initiative de parole et de discours. « Il y a dans la beauté silencieuse et sensible
de l’image elle-même, l’amorce d’un langage en attente de délivrance. ». L’image sous peine de demeurer
hors intelligibilité doit être parlée et reparlée . C’est seulement à cette condition qu’elle pourra être
acceptée par la philosophie.

Enfin, l’image peut devenir symbole. Le symbole contrairement à l’image apparait également comme un
moyen d’évoquer l’inimaginable, de représenter l’irreprésentable tout en maintenant sa transcendance. Il
est un médiateur entre le monde des idées et le monde sensible. Alors, nous pourrons rendre son plein
sens à cette formule de Kant que Ricoeur aime à citer : « Le symbole donne à penser ».
Il faut donc distinguer le symbole de l’image car l’image réduit, fige, alors que le symbole ne fige pas, ne
réduit pas. Donner à penser signifie que le symbole peut faire l’objet d’une herméneutique, il est ouvert à
une infinité de significations possibles, sa signification est toujours au-delà de ce qu’on pourra en dire. Il
évoque une réalité qui nous dépasse et qui le dépasse. Le symbole est une structure de significations ou
un sens direct désigne par surcroît un autre sens indirect. La fonction du symbole est donc de figurer
l’infigurable, la pensée sous le voile du symbole tente d’atteindre l’inimaginable.

L’infigurable peut alors prendre figure et l’innommable peut alors prendre un nom.
Gilbert Durand dans l’Imagination symbolique écrit que le symbole “ est par la nature même du signifié
inaccessible(…) cad apparition par et dans le signifiant de l’indicible.” Le signifiant appartient au monde
sensible alors que le monde signifié appartient au monde intelligible.
L’image peut intégrer la philosophie lorsqu’elle devient signe, lorsqu’elle devient symbole…

LISTE PRELIMINAIRE DE SUJETS DE DISSERTATION

• L’image c’est la mort de l’imagination
• L’homme et son image
• Les images auront-elles raison de nous ?
• Le droit à l’image
• Le pouvoir de l’image
• La guerre des images
• L’évidence de l’image
• La violence des images
• L’image peut-elle être vivante ?
• Le sens de l’image
• L’image est-elle plus forte que les mots ?
• Le goût des images
• L’image est-elle une arme ?
• Peut-on encore maitriser son image ? / Possède-t-on encore son image ?
• Les images montrent-elles toujours la réalité ?
• Le langage des images
• Croire aux images
• La beauté de l’image
• Image et perception
• L’image parle-t-elle ?
• Le temps des images
• Le sens de l’image
• La laideur des images
• Le spectacle des images
• L’image peut-elle être parlante ?
• Peut-on prendre l’image pour modèle ?
• Le silence de l’image
• L’image de soi
• Image, concept et symbole
• Existe-t-il une rhétorique de l’image ?
• Le monde des images
• Que nous enseignent les images
• La culture de l’image
• Les images parlent-elles comme les mots ?
• L’image a-t-elle pris le dessus sur les mots ?
• La duplicité de l’image
• Déjouer l’image
• L’image est-elle le reflet de la réalité
• La justesse de l’image
• La tragédie de l’image
• L’image est-elle dangereuse ?
• Imaginer
• Que peut nous apprendre une image ?
• La vérité de l’image ou l’image et la vérité
• Peut-on prendre l’image pour modèle ?
• Pourquoi l’image nous séduit-elle ?
• La magie des images
• L’image nous parle-t-elle ?
• L’image est-elle un signe ?
• L’image est-elle une illusion ?
• L’image peut-elle nous trahir ?
• L’image peut-elle servir de preuve ?
• Se faire une image de…
• Sage comme une image.
• L’image peut-elle nous infantiliser
• L’image permet-elle d’échapper à la réalité ?
• La maîtrise des images
• La poésie des images
• La preuve par l’image
• L’image peut-elle nous tuer ?
• Que nous apprennent les images ?
• Que veulent les images ?
• Delacroix, dans Le langage et la pensée, affirme: « l’image n’est jamais prise pour ce qu’elle paraît
mais pour ce qu’elle figure. » »

LISTE DE CONCEPTS

• Art
• Le cadre
• Contemplation
• Beauté
• Concept
• Cristallisation
• Discours
• Dit et Dire
• Droit à l’image
• Education
• Eikon
• Emotion
• Enoncé performatif
• Expérience esthétique
• Goût
• Herméneutique
• Icône
• Iconoclasme
• Idolatrie
• Idôle
• Illusion
• Illusion salutaire
• Imagination
• Impression
• Interdit de la représentation
• Information
• Maquillage
• Manipulation iconique
• Métaphore
• Mimesis
• Mimétisme
• Narcissisme
• Phantasma
• Pharmakon
• Perception
• Perspective
• Poésie
• Preuve
• Propagande
• Publicité
• Réception
• Regard
• Représentation
• Sacré
• Séduction
• Sensibilité
• Signe
• Signifiant
• Signifié
• Simulacre
• Symbole
• Synesthésie
• Technologie
• Trahison des images
• Verbe
• Vraisemblance

BIBLIOGRAPHIE

ALLOA Emmanuel, Penser l’image
AUMONT Jacques, L’image
ARNHEIM Rudolf, La pensée visuelle
AUGÉ Marc, DIDI-HUBERMAN Georges, ECO Umberto, L’expérience des images
BARTHES Roland, Mythologies
BERNAS Steven, L’image, le sensible et le photographique
BORDRON Jean-François, Image et vérité – Essais sur les dimensions iconiques de la connaissance
DAGOGNET François, Philosophie de l’image
GENIN Christophe, Déconstruire l’image
GRENIER Catherine, La manipulation des images dans l’art contemporain
GRITZ David. Levinas face au beau
LEVINAS, La réalité et son ombre
MORIZOT Jacques, Qu’est-ce qu’une image ?
BENJAMIN Walter, Politiques de l’image (sous la direction d’Alain Naze)
TISSERON Serge, Comment Hitchcok m’a guéri
TISSERON Serge, La main, l’oeil, l’image
TISSERON Serge, Les bienfaits des images

« École » vient d'un mot grec signifiant  « loisir ». L'étude doit être la pause féconde et enrichissante où l'on s'arme pour la vie et pour la réflexion, et où l'on entre en possession de tout un trésor humain, que plus tard on n'aura plus, en général, ni le temps ni l'occasion de découvrir. 

Jacqueline de Romilly, L’Enseignement en détresse, 1984